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Ledum groenlandicum1  (lédon du Groenland, thé du labrador) : Une fabuleuse huile essentielle bien de

Ledum groenlandicum1
(lédon du Groenland, thé du labrador) :
Une fabuleuse huile essentielle bien de chez nous!

  1. Depuis 1990 Rhododendron groenlandicum

Description et habitat
Le lédon du Groenland ou thé du Labrador est un arbuste de la famille des éricacées indigène de l’Amérique du Nord  On la retrouve en abondance dans le nord du Québec. Il pousse de préférence dans les sols humides et infertiles comme les tourbières et les landes à éricacées (bleuet, canneberge, etc.). Il recherche également les sols minéraux, secs et acides. C’est un arbuste résineux, pratiquement imputrescible, à feuilles alternes persistantes, et odorantes quand elles sont froissées, généralement entre 30 et 100 cm de haut (pas plus de 120 cm). Cette plante est très convoitée pour son huile essentielle que l’on obtient par distillation à la vapeur d’eau.
Les feuilles sont étroites et coriaces mesurent de 2 à 5 cm de long.. Elles sont vert foncé sur le dessus avec des bords qui s’enroulent le long des marges, et il y a un tapis dense de poils brun orangé sur le dessous. Au Québec la floraison se produit vers la fin de mai ou au début de juin. Les fleurs sont blanches, en ombelle ou en corymbe.
Au nord sa répartition s’étend de l’Alaska jusqu’au Labrador, Terre-Neuve et le  Groenland. Sa limite sud s’étend jusqu’à l’Oregon et l’Idaho dans l’ouest des États-Unis, le Dakota du Sud et le Minnesota et l’Ohio, la Pennsylvanie et New Jersey dans le Nord-Est. Il est bien adapté à la forêt boréale où il peut supporter une large gamme de températures et de précipitations, doté, semble-t-il d’une résistance à toute épreuve!
Usages traditionnels
En tant qu’infusion, il est consommé depuis longtemps par plusieurs communautés autochtones nord-américaines comme les Inuits, les Cris et les Athabaskans, non seulement pour ses vertus médicinales, mais aussi parce qu’il est agréable au goût. Il a d’ailleurs été adopté par les colons européens à leur arrivée en Amérique et est encore consommé aujourd’hui. Il est également utilisé comme épice pour la viande, la soupe, les sauces, les salades, la bière, les gâteaux, etc.
Le thé du Labrador est l’une des plantes médicinales de la forêt boréale les plus utilisées par les autochtones à travers le Canada. Les études en ethnobotanique ont donc mis en lumière plusieurs usages et traitements à partir de cet arbuste, sous différentes formes (infusion, poudre, décoction) avec différentes parties de la plante (plante complète, feuilles, branches et racines). Au tableau 2 sont rassemblées les utilisations traditionnelles de cette plante médicinale par les différentes communautés autochtones de la forêt boréale canadienne.
Ils l’utilisaient pour traiter les rhumes et la grippe, les maux d’estomac, la goutte et comme diurétique et émétique. Ils l’utilisaient aussi pour traiter d’autres problèmes de santé comme, les problèmes d’estomac, les maladies inflammatoires, l’asthme, les rhumatismes ainsi que les maladies du foie et des reins. En externe il était destiné à soulager les brûlures, les ulcères et les piqûres.
Le frère Marie-Victorin rapporte dans sa Flore Laurentienne que le thé du labrador agit comme un narcotique léger : les amérindiennes de certaines tribus en prenaient trois fois le jour à 1′ approche du moment de leur accouchement, et les feuilles réduites en poudres étaient prisées contre le mal de tête. Le groupe Fleurbec rapporte de plus qu’un certain Isham, explorateur de la Baie d’Hudson en 1743, clamait l’effet bénéfique du lédon du Groenland contre les désordres nerveux qui l’avaient affligé; ils ont retrouvé le même usage, en 1986, à titre préventif, chez un Amérindien Montagnais de Pointe-Bleue (Lac-St-Jean).
Les utilisations variées rapportées en ethnobotanique et la consommation actuelle de produits provenant de Ledum groenlandicum suggèrent que la plante et ses métabolites secondaires doivent avoir des activités biologiques intéressantes. De plus, d’autres indices laissent présager que des métabolites bioactifs sont retrouvés dans cet arbuste comme le fait qu’il n’est pas consommé de façon significative par aucun herbivore d’après des analyses dans la région de Schefferville, ni par les insectes herbivores ou par le lièvre d’Amérique en Ontario. Ces études suggèrent que la plante contient des métabolites de défense intéressants.
En 2007, Dufour et al.[1] ont découvert que les extraits de méthanol des feuilles et les brindilles du lédon du Groenland ont de puissantes propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires et que l’acide ursolique, isolé d’extraits de brindilles de la plante, s’est également avéré active contre le cancer du côlon et les cellules du carcinome pulmonaire.
Fabien Girard dans son livre Secrets de plantes (2008) rapporte une utilisation surprenante : « Les prospecteurs des compagnies minières qui recherchent de l’or dans le Grand Nord canadien, assez curieusement, ont trouvé un autre usage inattendu mais fascinant au thé du Labrador. On a découvert que la plante possède la faculté de concentrer le précieux métal dans ses tiges. Ainsi, quand les concentrations en or y dépassent 2,5 ppb, les compagnies explorent le territoire pour vérifier si le dépôt a une valeur économique qui mérite d’être exploitée.»


[1] Dufour D, Pichette A, Mshvildadze V, Bradette-Hébert ME, Lavoie S, Longtin A, Laprise C, Legault J. Antioxidant, anti-inflammatory, and anticancer activities of methanolic extracts from Ledum groenlandicum Retzius. J Ethnopharmacol. 2007 Apr 20;111(1)
Une huile essentielle complexe et déconcertante!
L’huile essentielle est obtenue à partir de la distillation à la vapeur d’eau de différentes parties de la plante (plante entière, fleurs, rameaux fleuris, feuilles, jeunes pousses, tiges et graines)
Il semble préférable  de privilégier les jeunes pousses pendant la période de floraison, alors concentrées en germacrone qui confère à l’huile essentielle plusieurs de ses importantes propriétés thérapeutiques, dont son activité antitumorale. On  a signalé une diminution drastique de la germacrone pendant la période végétative, de 62,6 % début juin à moins de 1% après début juillet comme le montre le tableau suivant :

D’autre part, le limonène semble associé aux fleurs et un sesquiterpène, possiblement le germacrène-B, à la croissance des graines ou des bourgeons.
Sa composition est à la fois très complexe et très variable. Elle dépend de plusieurs paramètres. Parmi ces facteurs, la composition est fonction en particulier de la partie de la plante soumise à l’entraînement à la vapeur, de la date de cueillette de l’arbuste et du site de cueillette.

C’est une huile précieuse car son % de rendement à la distillation est faible, 0,36% -1,64%, la demande est forte et l’offre est limitée en raison du nombre restreint de producteurs et de la rareté relative de la ressource.
Les 2 tableaux suivants2 décrivent les composés de 12 échantillons d’huile essentielle de Ledum groenlandicum, provenant de la région de Girardville au Saguenay, analysés en 1989 par l’équipe de Francine Belleau[2]; le premier tableau présente les composantes dont la concentration est supérieure à 3,5% ; le deuxième présente les composantes dont la concentration est comprise entre 1% et 3,5%.
[2] Belleau F, Collin GJ. Analyse de l’huile essentielle du Ledum groenlandicum. Retzius, RivistaItalaliana EPPOS, (Numéro spécial) 1991, 498-503
En 2012 Brian Lawrence[3] a produit une revue sur la composition de l’huile de thé du Labrador. Les échantillons analysés ont des origines différentes : Finlande, Ontario et Québec et un échantillon commercial d’origine géographique inconnue. Les résultats montrent variations importantes dans la composition.
En 2015 Guy Collin[4], chercheur à l’UQAC, a identifié plus de 160 composantes différentes, dans 12 échantillons, produits par hydrodiffusion des parties aériennes de la plante, en provenance de divers producteurs québécois. Certaines composantes comme le sabinène, l’α-pinène, le limonène, le β-sélinène, le germacrène D, le terpinèn-4-ol, le myrténal et l’eudesma-3,11-dièn-2-one se retrouvaient dans tous les échantillons, quoiqu’en proportions variables, mais les autres composantes étaient inégalement réparties.
En septembre 2018, dans le cadre d’une étude exploratoire intitulée  Chemometric Exploration of Rhododendron groenlandicum reveals complex patterns, l’équipe du Laboratoire Phytochemia (www.phytochemia.com), après avoir criblé 98 plants individuels de thé du Labrador, récoltés sur cinq sites différents au Saguenay, a analysé  la composition de leurs molécules volatiles. Sept chémotypes, pouvant être regroupés en trois «superchémotypes» ont été mis en évidence, à partir de données de composition chimique comportant environ 150 molécules.:


[3] Lawrence B. Progress in essential oils, Perf. & Flavor, 2012; 37(5):54-59

[4] Collin, G. Aromas from Quebec. IV. Chemical composition of the essential oil of Ledum groenlandicum: A review. American Journal of Essential Oils and Natural Products 2015, 2 (3), 06-11

Chémotype
1
Chémotype
2
Chémotype
3
Chémotype
4
Chémotype
5
Chémotype
6
Chémotype
7
Superchémotype 1
(sesquiterpènes)
α-sélinène, germacrène B,
γ-élémène, curzérène
Superchémotype 2
(limonène)
limonène
limonène cyclolorénone
Superchémotype 3
(sabinène)
sabinène
sabinène
cyclolorénone
sabinène
β-sélinène
Sabinène ‘’intermédiaire’’
En 2021 Jean-François Séguin[5] dans son mémoire de maîtrise en chimie soumise à l’Université Laval proposa, en se basant sur les données de la littérature les sept chémotype suivants :


[5] Jean-Christophe Séguin, Investigation du métabolome de végétaux et de lichens issus de la nordicité, Mémoire de maîtrise en chimie, Université Laval, 2021

Ce sont les métabolites majoritaires fréquemment rapportés dans la littérature et qui sont pour la plupart observés dans les huiles essentielles préparées à partir d’échantillons de la nordicité, à l’exception du β-bisabolène, un sesquiterpène qui est parfois très abondant dans certains échantillons et absent dans d’autres, selon ce qui a été observé précédemment.
Propriétés thérapeutiques répertoriées
«Le lédon du Groenland est très probablement l’huile essentielle à mettre en œuvre lorsque le thérapeute est confronté à un état désastreux du foie accompagné de ses symptômes sévères. Il est la référence absolue dans le contexte d’intoxications médicamenteuses, alimentaires, infectieuses, de cirrhoses hépatiques, de séquelles d’hépatites, de cancers, d’allergies généralisées. Un allié de poids dans une approche de complément de soins bien raisonnée. »  (Dominique Baudoux)
Baudoux, Dominique. Aromathérapie : 100 huiles essentielles, Les nouveaux chemins de la santé,  Dunod, 2017
Draineur et régénérateur hépatocellulaire ++++
Anti-inflammatoire +++
Lymphotonique et aquarétique+++
Anticancéreuse +++
Draineur rénal ++
Litholytique ++
Antifongique et antibactérienne ++
Antiseptique aérienne ++
Anti-allergique et antihistaminique ++
Sédatif et analgésique ++
Sympathicolytique ++
Indications thérapeutiques principales
Intoxications (tous types) ++++
Insuffisance hépatique, séquelles d’hépatites virales+++
Lymphangites, adénites +++
Hyperplasie bénigne de la prostate +++
Cancers +++
Lithiases rénales ++
Allergies, hypersensibilité cutanée et rhume des foins ++
Nervosité excessive, insomnies, spasmes nerveux(plexus solaire) ++
Données scientifiques
Il y a peu d’études scientifiques qui ont été consacrées aux propriétés thérapeutiques de cette huiles essentielle. Pourtant sa valeur thérapeutique est très élevée et dépasse toute interprétation biochimique raisonnée. Elle est largement confirmée par les observations empiriques et les résultats cliniques Quoiqu’on ne puisse réduire les activités d’une huile essentielle aussi complexe à la simple somme de ses composantes prises isolément, l’examen des activités connues de certaines des composantes importantes qu’on y retrouve peut nous permettre de soutenir les propriétés et indications qui lui sont attribuées.
Molécules
Propriétés
Références
Sabinène
Anti-inflammatoire, antalgique,
antifongique/antidermatophytotique
antibactérienne (Salmonella typhi, Pseudomonas aeruginosa)
1, 2
3
α-sélinène
Antagoniste aromatase P 450 → cancer du sein
4
β-sélinène
Antioxydante, anti-inflammatoire, analgésique
5
germacrène
Anti-inflammatoire. répulsif à moustiques
6, 7
α-pinène
Antimicrobienne (Candida albicans, Staphylococcus aureus)
Modulation de l’antibiorésistance (Campylobacter jejuni)
Antivirale (HSV-1)
Analgésique, anti-inflammatoire
Chondroprotectrice
Antispasmodique
Gastroprotectrice
Expectorante et antitussive
Anxiolytique
Anticholinestérase
Cicatrisante
8
9
10
11, 12
13
14, 15
16
17, 18
19
20,
21
limonène
Hypolipémiante, hypoglycémiante et réduction de l’accumulation graisseuse
gastroprotectrice
Analgésique, anti-inflammatoire, antioxydante et cicatrisante
Anxiolytique,
Immunostimulante
Hépatoprotectrice
Antitumorale
22
23
24, 25, 26, 27
28,
29, 30, 31, 32
33
34, 35, 36, 37, 38, 39, 40
élémène
Anticancéreuse
Anti-inflammatoire
Gastroprotectrice
41, 42, 43, 44, 45, 46, 47, 48, 49, 50, 51
52, 53, 54, 55, 56, 57
58, 59, 60
61
curzérène
Anticancéreuse
Immunomodulante, anti-inflammatoire
62,63
64
germacrone
Anticancéreuse
Hépatoprotectrice
Vasorelaxante
Antivirale
Anti-inflammatoire
Hypolipémiante
Antibactérienne et antifongique
Antitussive
Calmante
Répulsive (insectes)
Antioxydante
Antiandrogénique (antagoniste 5α-réductase)
Neuroprotectrice
65, 66, 67, 68, 69, 70
71, 72, 73, 74, 75
76
77, 78, 79
80, 81
82
83, 84, 85
86, 87
88, 89, 90
91
68, 92, 93
95
68, 96
Les travaux de Dre Anne-Marie Giraud Robert
1- Intérêt de l’aromathérapie dans la prise en charge des hépatites virales75
En 2005, elle publia les résultats d’une étude effectuée auprès de 60 patients souffrant d’hépatite B ou C chronique. Les huiles essentielles de Cinnamomum camphora cineoliferum, Daucus carota, Ledum groenlandicum, Laurus nobilis, Helichrysum italicum, Thymus vulgaris thuyanoliferum et Melaleuca quinquenervia cineolifera furent utilisées par voie orale en diverses combinaisons, soit en monothérapie, soit en association avec le traitement allopathique (interféron peg et ribavirine). L’huile essentielle de lédon du Groenland (Ledum groenlandicum) fut choisie pour son action décongestionnante et régénératrice des hépatocytes.
Résultats : 100 % des patients traités par aromathérapie et allopathie ont eu une réponse complète et on a constaté une meilleure tolérance du traitement interféron peg ribavirine quand il a été associé au traitement aromathérapique. Dans 64 % des cas traités par les huiles essentielles en monothérapie, il a été constaté une amélioration de l’hépatite (amélioration de la fibrose et/ou diminution de la charge virale voire négativation de la PCR).
2- Huiles essentielles et cancer
En 2016 dans son livre, Huiles essentielles et cancer (Éditions Quintessence) elle rapporte les résultats d’une étude rétrospective observationnelle portant sur 3,251 patients cancéreux vus en consultation pour la première fois entre le 1er janvier 1999 et le 30 septembre 2013.
Cette étude avait pour but d’analyser le taux de survie de ces patients, sur une durée allant jusqu’à cinq ans, ayant bénéficié du traitement conventionnel et d’un traitement complémentaire en aromathérapie consistant en l’absorption par voie buccale d’un mélange des trois huiles essentielles suivantes : Ledum groenlandicum, Helichrysum italicum et Cinnamomum camphora cineoliferum.
Bien que cette étude n’ait pas la prétention de prouver que les huiles essentielles puissent guérir le cancer les résultats sont pour le moins impressionnants! Comparativement aux résultats de durée de survie après traitement allopathique classique, tels que rapportés dans la littérature médicale,  les résultats de durée de survie des patients ayant bénéficié du traitement conventionnel et d’un traitement complémentaire en aromathérapie sont étonnamment supérieurs.
A titre d’exemple voici les résultats obtenus pour le cancer du sein stade IV :
Cancer du sein stade IV
302 patientes
Allopathie + HE
AICC (American Committee on Cancer)
Survie à 5 ans
46,6%
24,5%
Survie à 3 ans
65%
40%
Médiane de survie
49 mois
22 mois
À la même époque, 2012 à 2014. le Laboratoire de mutagénèse environnementale à l’Université d’Aix-en-Provence entreprit d’étudier les effets anticancéreux et antimutagènes in vitro de la formule d’huiles essentielles du Dr Anne Marie Giraud Robert.
Les résultats obtenus avec les huiles essentielles testées séparément sont reportées dans le tableau suivant :
Types cellulaires
Lignées
Helichrysum italicum
CI 50
Cinnamomum camphora cineoliferum
CI 50
Ledum groenlandicum
CI 50
Adénocarcinome du sein
SK-BR-3
0,65
1,19
0,06
Adénocarcinome du côlon
HT-29
0,74
1,93
0,57
Carcinome hépatique
HepG2/C3A
0,57
1,36
0,44
Carcinome du poumon
NCI-H1299
0,57
2,08
0,24
Carcinome
du pancréas
BxPC-3
0,69
1,36
0,15
Carcinome
de la prostate
22RV1
0,53
1,06
0,37
CI 50 = Concentration inhibitrice 50%(V %) : concentration capable de réduire de 50% la viabilité des cellules cancéreuses. Pour avoir une action cytotoxique avec les huiles essentielles il faut une CI 50 inférieure à 1%
Les résultats montrent que l’huile essentielle de lédon est la plus active sur toutes les lignées.
Exemples d’applications thérapeutiques
1- Affections hépatiques diverses: intoxications, séquelles d’hépatites virales, stéatose, cirrhose, insuffisance hépatique
Voie buccale (à visée hépatostimulante et régénératrice hépatocellulaire)
  • HE Ledum groenlandicum x 10 ml
  • HE Levisticum officinale x 4 ml
  • HE Daucus carota (sem.) x 4 ml
  • HE Thymus vulgaris thuyanoliferum x 4 ml
  • HE Cymbopogon citratus x 4 ml
  • HV Nigella sativa x 20 ml
8 gouttes dans une capsule gastrorésistante, 3 à 4 fois par jour avant ou entre les repas ; ajuster la posologie et la durée du traitement en fonction de l’évolution des symptômes
2- Insomnie
2.1 Voie buccale (à visée sédative et parasympathicomimétique)
  • HE Ledum groenlandicum x 6 ml
  • HE Picea mariana x 6 ml
  • HE Origanum majorana x 6 ml
  • HE Chamaemelum nobile x 6 ml
  • HE Litsea citrata x 6 ml
  • HE Rosmarinus officinalis verbenoniferum x 4 ml
5 gouttes dans ⅟2 c. à thé d’huile d’olive, ou dans une capsule gastrorésistante 20 minutes avant le coucher, plus souvent au besoin
2.2 Voie respiratoire (à visée sédative et parasympathicomimétique)
Même formule : séance de diffusion aérienne de 15 à 30 minutes avant le coucher ou inhaler profondément le contenu du flacon pendant 5 minutes à 3 ou 4 reprises avant le coucher.
2.3 Voie cutanée (à visée sédative et parasympathicomimétique)
Même formule : 5 gouttes sur chaque avant-bras ou sur les carotides ou le plexus solaire 20 minutes avant le coucher; plus souvent au besoin
3- Hyperplasie bénigne de la prostate
3.1 Voie buccale (à visée inflammatoire, décongestionnane et antagoniste 5α-réductase)
  • HE Ledum groenlandicum x 10 ml
  • HE Eugenia caryophyllus x 5 ml
  • HE Cedrus atlantica x 5 ml
  • HE Pistacia lentiscus x 5 ml
  • HV Nigella sativa x 15 ml
  • HV Moringa oleifera x 10 ml
1 c. à thé 3 fois par jour avant ou entre les repas
3.2 Voie cutanée (à visée anti-inflammatoire, décongestionnante et antagoniste 5α-réductase)
  • HE Ledum groenlandicum x 5 ml
  • HE Copaiefera officinalis x 5 ml
  • HE Cedrus atlantica x 5 ml
  • HE Pistacia lentiscus x 5 ml
  • HV Nigella sativa x 15 ml
  • HV Moringa oleifera x 15 ml
5-10 gouttes au niveau du pubis le soir au coucher
Maurice Nicole ND.A
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